Ensemble des sciences et technologies concourant à la conception et à l'implémentation de modèles et systèmes opérationnels d'information et de communication.
L'acronyme Stic date de la fin du XXeme siècle, mais leur processus d'élaboration remonte à la nuit de temps. Leur développement (et leur terminologie) s'appuie sur le progrès des sciences mais sur les demandes de l'industrie et de la société. Elles prennent aujoud'hui des formes multiples qui rendent toute définition contestable d'un point de vue ou d'u autre. Celle que nous proposons ci-desus n'a qu'un caractère d'orientation sans prétention de "vérité absolue".
pb de frontières
Les Stic comportent un noyau dur de nature mathématique et logique, qui se décline notamment dans les théories suivants : fonctions récursives, automates, communication, complexité, alorithmique, systèmes discrets, algèbre de Boole, systèmes aléatoires. Cet ensemble constitue ce qu'on appelle l'informatique théorique. Autour de ce noyau, elles se spécialisent en des disciplines telles que l'informatique, l'automatique, le traitement du signal.
Les Stic ne peuvent se concrétiser que grâce aux progrès des sciences physiques et chimiques, en particulier l'élecronique des semi-conducteurs, les courants à haute fréquence, l'optique et les nanosciences.
Depuis toujours, les Stic et les sciences de la vie et en particulier les neurosciences se fertilisent réciproquement, notamment dans l'élaboration de paradigmes comme la cybernétique, la systémique. Il en va de même avec les sciences cognitives, notamment la linguistique, concourant dans l'intelligence artificielle.
Au delà, les sciences de l'homme et de la société jouent par rapport aux Stic un rôle essentiellement évaluative et critique : épistémologie, éthique, économie et sciences politiques.
A chaque époque, les Stic s'appuient sur les technologies les plus capables de porter leur complexité. Après la mécanique et l'électricité, elles ont fait appel à l'électronique (puis la micro-électronique) et l'optique. Pour l'avenir, elles attendent beaucoup des biotechnologies, des nanotechnologies et des dispositifs quantiques.
Ces moyens technologiques s'organisent dans de grandes familles de dispositifs technologiques spécifiquement Stic : unités de traitement (notamment de calcul), mémoires (disques durs et souples, CD-DVD), entrée/sorties, transmission à distance, interface homme-machine (écran, clavier, souris), dispositifs d'acquistion de données (capteurs, scanner) et d'action sur le monde extérieur (imprimante, actionneurs).
Sur cette base s'installent les dispositifs logiciels : opérations, structures de données (enregistrement, fichier... bases de données) et de contrôle (séquence ordinale, branchement impératif ou conditionnel), objets, composants.
Entre l'idée même de leur possibilité (relevant de l'imagination créative des scientifiques, des futurologues voire de celle des auteurs de science fiction) et leur déploiement opérationnel, les Stic doivent passer par /// une phase de conception, d'ingénierie, dont on peut distinguer quelques variétés. Une partie de cette ingénierie, aux frontières de la recherche et du développement, est pratiquée dans les laboratoires des industriels (fondeurs de circuits intégrés, constructeurs de composants et de dispositifs matériels complets comme les ordinateurs et les automates), des éditeurs de logiciel, des opérateurs de télécommunications et des prestataires de service les plus avancés. Les phases finales de la conception relèvent des entreprises utilisatrices, pour l'intégration finale de leurs systèmes : sysgtèmes d'information et de gestion, systèmes de production industrielle, systèmes de défense, fournisseu rs de machines au grand public (électroménager, informatique domestique, domotique, jeux).
L'ingénierie des matériels consiste principalement à définir des architctures appropriées, en particulier l'intégration et l'architecture des composants matériels et logiciels. La diversité et la complexité des architectures s'accroît au fil des décennies : unités centrales et périphériques, systèmes multiprocesseurs (y compris sur un même composant électronique), jeux de "cartes" ou "lames" de plus en plus puissantes et nombreuses, systèmes distribués et répartis, client-serveur, fermes de processeurs et grilles de calcul, réseaux neuronaux;
Plus particulièrement en matière de génie logiciel, on distingue l'analyse, la programmation, l'implantation et la maintenance. Ces techniques sont utilisées dans le cadre de méthodes (ou méthodologies) plus ou moins formalisées, plus ou moins appuyées sur des environnements de développamnt intégrant des interfaces appropriés et des outils d'implémentation en particulier les compilateurs de langages.
Ces travaux doivent découler d'une ingénierie des exigences (ou des spécifications). Il est souhaitable que celle-ci emploie des méthodes participatives (ou collaoratives) pour prendre en compte non seulement les besoins explicites mais aussi les désirs et besoins explicites des consommateurs et des utilisateurs finaux en entreprise (logique des usages).
L'ingénierie du logiciel comme du matériel qui doit prendre en compte les coûts et les performances, les risques, la disponibilité, l'ergonomie, les enjeux humains et sociaux (emploi, libertés, sécuité), les conséquences pour l'environnement (dissipaion d'énergie, recyclage des composants).
Réalisaion logicielle et matérielle. Couches matérielle et logicielles
Les systèmes décrits et réalisés par les Stic s'organisent en niveaux successifs depuis les plus matériels (composants électroniques) jusqu'aux plus stratégiques (applications décisionnelles) en passant par les infrastructures logicielles et les applications opérationnelles.
Intégration, architectures, composants, réutilisabilité, fiabilité, performances, tests
I/O accès traitement/calcul, mémoire (adresse, accès) , réseaux h couche bureautique (td, tableur, messagerie)
ordinateur
déploiement, maintenance, recyclage
dans des entrepries, DSI, conduite du changement, protection de la propriété industrielle
normalisaion
Il s'agit de systèmes à caractère descriptif. Par exemple la "modélisation des réservoirs" pour les industries pétrolières, l'analyse et la fouille des données pour la décision en marketing, la prévision météorologique, la CAO, CFAO, infographie,
SIG, bases de données, fouiille de données,
RO, optimisation, recuit simulé..
existant concrètement dans le monde, plus ou moins autonomes (boucle ouverte ou fermée)
automates industriels, robots, systèmes de télécommunication, systèmes d'information des entreprises par exemple).
serveur, services web
Les systèmes opérationnels, matériellement réalisés, ont pour but soit de permette la conception et l'utilisatoin des modèles, soit de les mettre en relation active avec un environnement réel.
Ils s'organisent en général autour de traitements, coordonnés par un système d'exploitation, exploitant des données (et plus généralemne des informations) reçues en entrée, fournissant d'autres informations en sorties. Ces entrées et sorties peuvent être échangées un utilisateur humain, via une interface homme/machine qui en assurent la saisie ou la présentation, ou avec un processus automatisé (données venant de capteurs et assurant la commande d'actionneurs).
temps réel/temps différé, par lots, séquentiel, ordonnancement
secteurs : banque, assurance, industrie, jeu, télécommunications, commerce, loisirs défense, art , enseignment (didacticiels, EAD), documentation, domotique, droit, économie , médecins, handicapés, transports, médias
enjeux idéologiques, sociaux, industriels (constructeurs, éditeurs de logiciels, opérateurs de réseaux, SSII) , applications. défini par assocaitions, pouvoir politique (terminologie)
Les Stic concenrnent aujourd'hui toutes les activités humaines, qu'elles soient professionnelles, personnelles, familiales, sociales ou politiques.
En tant que discipline spécialisée, les STic sont particulièremnet concernées par les aspects formels de la description des réalités, des traitements qui peuvent être effectués et des actions et réactions qui peuvent en découler.
information, connaisance
texte, image, parole, photo, vidéo, 3D son, environnement immersif,
données, cognition, signal
communication entre machines EDI, web services web internet/intranet, réseau