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Moya Royal Transmedia

Feb. 23, Mar. 24, 2019, Caserta. More info.


Durant le mois de mars 2019 (vernissage samedi 23 février), La Reggia di Caserta présentera l’aspect transmedia du travail de Patrick Moya, où le réel et le virtuel se mêlent depuis longtemps : un challenge « Royal » pour l’artiste français.

Tout a commencé par le nom, MOYA, le nom du père que l’artiste n’a acquis qu’à l’âge de 15 ans, suite au mariage de ses parents. Un nom qu’il a décliné sous de multiples formes durant sa première période « néo-lettriste » (salle 1).

Ensuite est apparu le petit « Moya », double de l’artiste inspiré de Pinocchio, ce qui a permis de nouvelles variations sur le thème du spectacle : « l’art est un spectacle » aime dire l’artiste (salle 2)

Dans la salle 3, une surprise sous forme de la déconstruction de l’oeuvre.

Dans la dernière salle, on découvre le « Moya Land », l’univers achevé, personnel et unique, de l’artiste français, devenu le marionnettiste de lui-même.

Un univers dans lequel nous entrons virtuellement par le biais d’une video tournée sur l’île Moya de Second Life.

Après Cuneo (L’Abécédaire de Moya, 2012), Dronero (L’Univers de Moya, 2013), Caserta (Moya Circus, 2015), Mantova (Le laboratoire des métamorphoses, 2016, 14.000 visiteurs !), Turin (Dolly mon amour, 2018), l’artiste français qui aime l’Italie revient à Caserta en 2019, cette fois à la Reggia (Palais Royal) pour ce nouveau solo show, « Moya, Royal transmedia ».

Biographie

Plasticien, performer et artiste numérique, Patrick MOYA cherche à être partout, érigeant en Asie de grandes sculptures en acier ou modelant dans l'argile en Italie des céramiques avec les lettres de son nom, passant des pinceaux à l'ordinateur, des soirées techno aux murs d'une chapelle, de l'art contemporain à l'art numérique, de la vie réelle aux mondes virtuels … Une démarche invasive et unique qui prend comme prétexte son nom et son image.

Né à Troyes en 1955, il fait des études d'art à la Villa Arson de Nice (1974-1977) : influencé par les théories de la communication de Marshal McLuhan, il émet l’hypothèse que la télévision en direct et les nouveaux réseaux à venir bouleverseront l’histoire de l’art, transformant le créateur en créature.

Apres ses études, il prend le temps de poser comme modèle nu pour les écoles de beaux-arts (1979/1989), tout en réfléchissant sur le rôle de l'artiste.

Et c’est par « le nom du père » - MOYA - décliné sous de multiples formes - qu’il commence véritablement son aventure artistique, assimilant l’œuvre à sa signature (1981). Puis, dans un stade du miroir prolongé, il travaille sur son Moi, inventant (1997) un autoportrait décalé, le petit « moya », créature qui tente de se libérer de son créateur pour vivre au centre de l’œuvre. Avant de créer son Moya Land, une « civilisation Moya » composée d’un bestiaire presque humain, qui tend à prouver que « l’artiste est une civilisation à lui tout seul ».

Refusant de s’enfermer ou de se limiter, Moya fonctionne en arborescence, non seulement en utilisant tous les médias à sa disposition, mais aussi en déclinant, mixant, remixant et revisitant son propre travail.

En pionnier des univers virtuels, il a reconstruit son univers en 3D dans le monde fait de pixels de Second Life (2007) : le créateur est enfin devenu, par le biais de son avatar, une créature qui vit dans son oeuvre.
Plus d’infos :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Moya
http://www.moyapatrick.com
http://fcanarelli.free.fr/Moya-pointsfortsFR.htm


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